Le concours 2012 c’est pour bientôt
Je voudrais partager avec vous, et avec un peu de recul, ce qu’il faut savoir avant de se jeter dans l’aventure Shikoku muchujin. L’aventure 2012 de l’association est déjà en gestation depuis plusieurs mois et les bénévoles s’activent ardemment pour vous permettre de vivre un séjour inoubliable. Les thèmes ne sont pas encore officiels, et le concours n’est pas non plus lancé mais il est déjà temps d’y penser pour tous ceux qui m’ont suivi et qui comptent bien tenter leur chance l’an prochain.
Travailler vite et prévoir du matériel très « portable »

Quelque soit le thème pour lequel vous allez être embarqués, je vous conseille de prévoir de travailler vite. Il ne faut pas avoir besoin de se poser pendant une heure pour faire une photo, ou écrire une note… Il va falloir se déplacer beaucoup chaque jour, prendre les photos à la volée etc. Pensez plutôt à dicter vos notes dans votre smartphone plutôt que de vouloir sortir le carnet et le crayon. L’appareil photo est plus souvent en mode automatique qu’autre chose et il est difficile d’utiliser un pieds (monopode ou tripode) que ce soit pour filmer ou photographier. Il faut simplement le savoir. Le poids et l’encombrement du matériel que vous embarquez avec vous chaque jour est aussi important : le moins lourd possible c’est le mieux, il faut que le tout tienne dans votre sac à dos.

Avec Jérôme l’an dernier nous avec vécu avec le matériel suivant sur nous pendant 14h par jour : appareil photo, caméra, tripode. Un sac à dos de 6Kg en permanence à la fin de la journée ça commence à faire. Surtout que nous avons beaucoup utilisé les vélos pour nous déplacer là-bas. Il faut bien sûr disposer d’un ordinateur portable pour pouvoir travailler sur les blogs le soir.
Immersion dans la culture japonaise et découverte de la gastronomie
Personnellement je ne connaissais pas grand chose de la culture japonaise et je n’avais même jamais mangé japonais avant de partir. Il n’y a aucune inquiétude à avoir de ce côté là! Les japonais sont des gens très accueillants et très serviables.
L’immersion a été un vrai plaisir en ce qui nous concerne. Bien sûr il y a des difficultés à surmonter, celle de langue en premier lieu, car il y a peu de japonais qui parlent anglais et encore moins qui parlent français en dehors des grandes villes. Et ça peut devenir un vrai problème quand on se perds. Pour ça je vous conseille d’apprendre les 2 ou 3 phrases qui peuvent vous sauver la soirée dans ce genre de situation… Nous on les a appris après coup. Je les mettrai dans le kit de survie à la fin de l’article.
Une fois sur place il faudra bien s’alimenter, on est pas des machines. A ce moment là il y a deux écoles : le Lawson ou les restaurants!
LAWSON expérience à Takamatsu.
Le Lawson c’est une sorte d’épicerie ouverte 24h/24 et 7 j/7 que l’on trouve facilement en ville. On en avait une à quelques centaines de mètres de l’université où nous dormions. Vous trouverez tout là dedans. Des pâtisseries pour le petit déjeuner à prendre avec un thé ou un café instantané (pour les accrocs du café), des onigiri, des plats à réchauffer, des boissons… Vous y trouerez tout, même des chips pour l’apéro. En revanche c’est pas très bon marché et vous vous en tirerez facilement pour une douzaine d’euros entre votre repas du soir et une pâtisserie pour le petit déjeuner.
Les restaurants en revanche ne sont pas forcément cher, c’est tout le paradoxe. Vous pouvez aller manger comme les japonais dans un petit restaurant où l’on mange rapidement et pour quelques euros. Vous avez plusieurs choix, les restaurant d’okonomiyaki, les restaurant de udon, le yoshinoya etc. Dans ce genre d’endroit vous serez servis rapidement et vous ferez un repas complet pour moins de 500 Yen (environ 5 euros). Par contre ça nécessite d’aller en ville, mais avec les vélos c’est l’histoire de 10 minutes pas plus.
Okonomiyaki en plein centre ville le premier jour :
Pour des bons restaurants c’est aussi au centre ville. Vous pouvez y passer la soirée tranquillement dans une pièce privative, c’est très agréable. Les plats arrivent un par un et là c’est que du bonheur! J’ai pu goûter tellement de plats que je ne saurait plus vous les énumérer tous. On peut aussi y goûter de grandes variétés de saké et de shoshu. Mon préféré, un shoshu à base de blé qui a un goût et un parfum de whisky mais en plus soft. Bref, je vais pas vous gâcher le plaisir de la découverte mais ça vaut le coup. Pour une soirée à s’en mettre un plein ventre et avec 4 ou 5 verres, il faut compter environ 40€ par personne. Il faut absolument vous en faire une dès que l’occasion se présente.
Soirée yakiniku à volonté (viande et légumes grillés) par contre le saké chaud n’est pas à volonté :
Des soba avec des tranches de bonite séchée qui bougent toutes seules, une curiosité nippone :
Des vélos pour se déplacer facilement en ville
Une chose super pendant notre séjour s’était de pouvoir louer des vélos pour 100Yen par jour (1 euro). Avec eux on peut se déplacer facilement en ville pour faire ses emplettes, aller manger etc. Surtout n’hésitez pas à les utiliser car c’est vraiment super pratique.
Le kit de survie du muchujin
Pour suivre le programme à 100 à l’heure que Ozaki san vous prépare et profiter un maximum de la vie à la japonaise il va falloir dormir peu et être débrouillard si vous ne parlez pas le nipponais (^_^)’
Niveau sommeil on a vraiment peu dormis avec Jérôme et c’est peu dire… Entre le décalage horaire et les sorties le soir, en moyenne on a dormir 4 ou 5 heures par nuit. Pour ma part ça fait trois mois que je suis rentré et j’ai pas complètement récupéré, il faut presque des vacances après le séjour pour s’en remettre…
Pour les phrases de survie il y a les cours en ligne et gratuits de la NHK. En gros il faut apprendre à dire bonjour, au revoir, merci, demander son chemin pour rentrer, commander à manger ou à boire au restaurant et ça devrait le faire pour un début.
Et surtout ne laissez pas vos vélos n’importe où ou vous irez les récupérer à la fourrière de la ville. Elle est pas loin du « sun port » pour ceux que ça intéresse…
La métamorphose en 15 jours
Au final il ne nos aura fallu que 15 jours pour que notre transformation soit complète. Au dire de certains de nos amis nippons, nous vivions comme de vrais japonais à la fin du séjour. Le choc culturel est plus dur au retour qu’à l’allé, c’est dire. Le Japon, on le découvre tous par un aspect différent : bonsaï, cérémonie du thé, ikebana, festival traditionnel, calligraphie, arts martiaux, manga… mais quand on y est cela n’a plus d’importance car on tombe amoureux du Japon tout entier.
Je ne peux que vous souhaiter à tous de recevoir, comme moi l’an dernier, le précieux sésame de l’association.
GuillaumeB
3 réponses à “Préparation à un séjour de muchujin”
Les prochains ont la pression vu tout ce qui a été produit sur 2011!!!! Va falloir se doper et dormir moins que 4h par nuit, préparation physique en perspective
Oui, il va falloir trouver une team d’hyperactifs insomniaques pour aller encore plus loin. Au moins il savent où ils mettent les pieds…
Ouais ,j’serai bien partant !!!! ;-)